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Analyse et critique de textes, articles ou photos d information

6 mars 2012

Méthodologie minimale d'analyse

Lorsque vous lisez un article, il est premièrement important de décrypter la politisation du rédacteur :

- Considérer que les dépèches AFP sont émises par l'agence france presse, soumise aux intérêts Français (idem pour les autres grosses agences).

- Pour un journaliste salarié, de quel journal est-il salarié ? Tous les journaux sont détenus par des multinationales

- Pour chaque article et reportage : le journaliste se contente-il d'écrire un article en reprenant les différentes dépêches AFP et autres rumeurs trouvées sur le net, ou est-il sur les lieux de l'évènement ?

- Regarder sur internet le parcours du journaliste (ou rapporteur de l'évènement) : origine sociale, parcours politique, religion, cercles de pensée, lieu de résidence ...

 

La sémantique :

- Toujours se méfier des mots forts (extrèmement, le dictateur, intolérable ...) et mots trop calmes (prendre le temps d'apaiser les comportements ...).

- Rechercher le sens caché des mots, le sous entendu négatif qu'ils induisent (régime = gouvernement ; sous entendu dicature ...)

- Recherches le sens caché des euphémismes (théâtre d'opération = front d'une guerre, frappes ciblées = bombardements ...)

- Des mots vagues (nombreux, plus de 100 morts = combien ? 101 ? 10 000 ? ...)

- Des mots ou phrases qui ne veulent rien dire et qui répondent à toutes les interrogations (faire tout ce qui est possible ...)

 

Les chiffres :

- les pourcentages et les points (la TVA si elle passe de 20% à 22% augmente de 10% et non de 2% !!! On peut aussi dire de 2 points)

- Les pourcentages à ajouter : de 100 morts, nous sommes passés à 150 morts cette année, c''est donc une augmentation de 50% => ici beaucoup de gens comprendront que le nombre de morts à doublé ! Alors que s'il avait doublé, nous aurions une augmentation de 100%

 

D'autres messages de ce type seront postés à l'avenir.

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5 mars 2012

Elections russie

Russie : une caméra filme un bourrage des urnes (qui avantage quel candidat ? Ici l(on sous-entend que c'est un bourrage pro Poutine) pendant les élections

En Russie, une caméra postée dans un bureau de vote du Dagestan a filmé un bourrage des urnes dimanche, au moment du scrutin de l'élection présidentielle (cette vidéo qui circule sur le net est-elle authentique ? Ou est-ce un document sans fondement existant uniquement afin de calomnier ?).

Le grand gagnant de cette échéance, qui avait déjà été président du pays de 2000 à 2008, avait fait installer 180 000 webcams pour prouver que le scrutin était loyal. Seulement, cette vidéo prenant en flagrant délit un individu en train de glisser massivement (massivement : il y a 110 millions d'électeurs, si la seule fraude est le bourrage d'une urne avec 200 bulletins c'est peu) des bulletins de vote dans une urne semble prouver le contraire (les bulletins de vote portaient le nom de Poutine ?) .

ci le journaliste aurait aussi pu dire : sur 180 000 caméras, seulement une à filmé une fraude.

Certaines urnes non visibles sur les caméras

De plus, le processus d'enregistrement des votes contenus dans ces urnes mobiles déployées dans les zones reculées du pays échappe à tout contrôle (est-ce Poutine qui a voulu cela ? Cela l'avantage-t-il ?), comme l’explique Le Figaro. Le vice-président de la commission électorale a d’ailleurs affirmé avoir reçu plusieurs plaintes de ce bureau, dont le résultat "sera invalidé" (il y a tricherie, ce qui engendre invalidation, ou est la supercherie ?), selon la même source.

Pour ne rien arranger aux soupçons de fraude, Le Figaro signale (d'après quelle base ?) que, dans de nombreux (c'est à dire, combien ?) autres bureaux, les webcams n'ont pas bien fonctionné : flux d'images régulièrement mis sur pause ou interrompus, caméras installées de telle façon que des urnes ne soient pas visibles (l'interet des caméras est de prouver qu'il n'y a pas eu de fraude, si la caméra ne voit rien, elle ne prouve rien, dessert donc Poutine)

Dans cette partie on fait un lien forcé : caméra fonctionne mal = triche systématique. En France il n'y  a pas de caméras dans les bureaux de vote ...

"Des électeurs apprenaient qu'ils avaient déjà voté en arrivant..."

Enfin, pour couronner le tout (subjectif), d'innombrables (d'inombrables, de nombreux ... que de termes évasifs) témoignages de fraude, de pressions ou d'intimidation, et relayés par la même source (quelle source ? une source de l'opposition ?), sont survenus sur tout le territoire. L'OSCE - Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (qui finance cette organisation ? Ou est basé son QG ?) - n'est d'ailleurs pas tendre avec la Russie : elle a constaté de nombreuses irrégularités lors du décompte des voix et dénoncé une campagne "biaisée" en faveur de Vladimir Poutine.

En outre, plusieurs ONG russes ont vivement protesté contre des opérations de fraude. A Saint-Pétersbourg, ce dimanche, "certains électeurs apprenaient qu'ils avaient déjà voté en arrivant au bureau", indique sur son site parti démocrate Iabloko. Quant au Parti communiste, il a dénoncé la présence de cars pro-Poutine qui transportaient des électeurs-militants d'un bureau de vote à l'autre (pour quoi faire ?). => les opposants critiquent, c'est leur boulot, mais est-ce le boulot des journalistes que de rapporter les dires subjectifs d'une partie ou de l'autre ?

 

 Source : http://www.gentside.com/insolite/russie-une-camera-filme-un-bourrage-des-urnes-pendant-les-elections_art36702.html

 

Cet article est partial car il reprend systématiquement les arguments de l'opposition anti poutine, sans jamais les confronter avec des arguments émais par des prop Poutine. De plus l'article est imprécis, incomplet. C'est un modele dans le genre, une synthese d'un peu tout ce qui se trouve sur le net concernant les élections russes, composée de morceaux émis par des organismes systématiquement anti Poutine.

Une article identique lors des élections en côte d'ivoire aurait été bien intéressent à l'époque ... Une époque ou les bourrages d'urnes et menaces ne dérangeaient personne.

27 février 2012

Tentative d'attentat contre Mr Poutine

Un complot contre Poutine aurait (utilisation du conditionnel passé) été déjoué

«Les services secrets ukrainiens et russes ont réussi à déjouer un complot terroriste visant Vladimir Poutine.» C'est sur cette nouvelle fracassante (mot trop fort), dévoilée lundi matin par Piervyi Kanal, la première chaîne de télévision russe, contrôlée par l'État (ici l'on précise que la chaîne est détenue par l'état, afin de sous entendre qu'elle ment. Lorsque l'on rapporte une information de France télévision ou AFP, précise-t-on cela ?), que s'ouvre la semaine qui doit voir, dimanche, la victoire sans appel de Vladimir Poutine à l'élection présidentielle.

Dans un reportage de 4 minutes, largement nourri d'images - non datées (sous entendu non authentiques)- filmées par le FSU, les services de sécurité ukrainiens, Piervyi Kanal remonte le fil d'une explosion accidentelle survenue le 4 janvier dans un appartement d'Odessa, en Ukraine. Un homme, Ruslan Madaev, meurt sur le champ. Un autre, Ilya Pyanzin, est sauvé et interrogé.

Il affirme alors avoir quitté les Émirats Arabes Unis pour l'Ukraine sur ordre des représentants de Dokou Oumarov, le chef de la rébellion islamiste dans le Caucase. Sur le montage vidéo (pourquoi préciser montage ? le dit-on habituellement ?) de son interrogatoire, Ilya Pyanzin explique: «On nous a dit d'aller à Odessa pour apprendre à fabriquer des bombes puis de nous rendre à Moscou, de faire diversion sur des cibles économiques et enfin, d'attaquer Poutine».

Toujours selon Piervyi Kanal, cette déposition a permis d'arrêter, le 4 février, un troisième homme, Adam Osmaev, Tchétchène recherché depuis 2007 par le FSB et présenté comme l'instructeur du petit groupe sur place. Interviewé en détention provisoire par l'équipe de télévision, il apparaît le visage marqué de coupures et les mains blessées, notamment la droite, entièrement bandée. Interrogé sur son «plan», il répond de façon confuse. «Il existe des mines de fabrication militaire, que l'on appelle des mines à action horizontale. Donc un kamikaze n'était pas obligatoire. Celui qui est mort (dans l'explosion accidentelle, ndlr) était prêt à servir de kamikaze. Moi je ne l'aurais pas fait.» Toujours selon lui, «la deadline était fixée après l'élection… du président de Russie».

Des explosifs «assez puissants pour détruire un camion»

Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine a confirmé l'information dans la matinée, sans donner d'autres détails. «Je peux officiellement confirmer qu'il préparaient une attaque contre Poutine», a déclaré de son côté Marina Ostapenko, porte-parole des renseignements ukrainiens. Ses homologues russes du FSB, eux, se refusent à tout commentaire.

Comme l'explique le reportage, «coopérant pleinement avec les services ukrainiens dans l'espoir d'éviter une extradition en Russie», Adam Osmaev a ensuite permis de localiser des explosifs cachés à Moscou, aux abords de l'avenue Koutouzovskii, qu'emprunte chaque jour le cortège de Vladimir Poutine. Sur place, dos à la caméra, un homme présenté comme un officier du FSB, indique que ces explosifs «étaient assez puissants pour détruire un camion.»

La presse ukrainienne avait déjà mentionné les arrestations d'Odessa, mais en évoquant la préparation d'attaques en Ukraine, pas sur le territoire russe. Par ailleurs, aucune mention n'est faite du père d'Adam Osmaev, Aslanbek, arrêté en même temps que son fils.

Depuis 2000, la presse a fait état de 7 tentatives d'assassinat contre Vladimir Poutine, mais cette dernière annonce, et surtout son calendrier, suscite la méfiance chez nombre d'observateurs russes. Interrogé sur la radio Échos de Moscou, le sociologue indépendant Dmitri Orechkine y voit «le signe que les gens du FSB essaient d'utiliser les mécanismes de mobilisation de l'opinion publique à l'ancienne: 'Nous sommes encerclés d'ennemis. Il existe un seul leader déterminé, intelligent et courageux, qu'ils essaient d'anéantir'.»

 

Source : http://www.lefigaro.fr/international/2012/02/27/01003-20120227ARTFIG00435-un-complot-contre-poutine-aurait-ete-dejoue.php

 

Conclusion : cet article comporte toute une seconde partie rapportant les faits assez objectivement. Le travail a été fourni dans toute la première partie de l'article afin de discréditer la seconde, ou tout du moins installer des doutes dans l'esprit du lecteur.

20 février 2012

Heurts au Sénégal

Les heurts font deux nouveaux morts au Sénégal

À une semaine du premier tour des élections présidentielles au Sénégal, de nouveaux affrontements (entre manifestants ou entre la police et les manifestants ?) ont fait deux morts dimanche lors de manifestations demandant le retrait de la candidature du président sortant Abdoulaye Wade.

Un protestataire a été tué dans la ville de Kaolack, ainsi qu'un autre en banlieue de la capitale Dakar, ce qui porte à six le nombre de décès (noter ici la connotation médicale - on ne parle pas de tués) survenus depuis trois semaines, selon l'agence de presse officielle du pays (selon l'agence de presse officielle, donc selon le gouvernement).

Les manifestants protestent contre la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal de permettre au président sortant de briguer un troisième mandat au scrutin du 26 février.

Depuis la fin janvier, le Mouvement du 23 juin (M23), qui rassemble opposition politique et groupes de la société civile, tente ainsi de mobiliser la rue pour contester ce qu'il qualifie de "coup d'état constitutionnel" (on sous entend ici par le "tente" que la contestation n'est pas massive).

Les affrontements de dimanche sont les plus intenses (affrontements intenses - dans d'autres cas on aurait parlé d'affrontements violents) à survenir depuis le début des troubles, certains contestataires ayant réussi à prendre le contrôle de plusieurs rues dans le centre-ville de Dakar, tout près d'une mosquée que les policiers avaient bombardée de grenades lacrymogènes vendredi.

Les échauffourées (gentil ...) entre les opposants au président Wade (on ne parle plus ici de la societé civiel, mais simplement de quelques opposants au président) et les forces de sécurité sénégalaises s'étaient poursuivies samedi, alors qu'une centaine de jeunes ont jeté des pierres sur des policiers (doit-on comprendre que l'opposition est composée simplement d'une centaine de jeunes ?) qui barraient l'accès à la place de l'Indépendance et qui ont riposté à coups de gaz lacrymogènes. Des dizaines de personnes ont été blessées.

Dimanche soir, le ministre de l'Intérieur, Ousmane Ngom, a présenté ses excuses à la population et a demandé aux Sénégalais musulmans de pardonner l'incident survenu près de la mosquée, qu'il a qualifié de « bavure policière ».

 
Source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/02/20/002-senegal-violences-manifestations-morts.shtml
 
Conclusion : dans cet article, on constate que la plupart des mots subjectifs utilisés le sont afin d'atténuer la responsabilité du gouvernement - l'article n'est pas clairement sublectif, il est réalisé très subtilement.
17 février 2012

Article guerre civile Syrie

En Syrie, les débuts d'une guerre régionale ?

Difficile de ne pas dresser ce sinistre constat : en Syrie, le scénario du pire s'installe – peut-être pour longtemps. Ce n'est pas seulement l'accumulation des atrocités que vit une population insurgée (le terme population insurgée est intéressent, car il se situe entre le manifestant pacifique et le rebelle armé) à la merci d'un régime (à noter l'utilisation du mot régime à la place de gouvernement - absence d'objectivité de l'auteur) de tueurs en série (comme sérial killer ?). Le photographe Mani et l'écrivain Jonathan Littell terminent aujourd'hui dans nos colonnes le récit de ce qu'ils ont vu et vécu à Homs. Dans la troisième ville du pays, assiégée depuis plusieurs semaines (plusieurs semaines, terme vague), la tragédie est quotidienne : les tirs aveugles des chars postés à la périphérie ; ceux des snipers, qui tuent pour terroriser (dans quel but ?) ; les enlèvements (combien ? dans quel but ?), la torture (combien ? dans quel but ?), les soins qui manquent ; les blessés par balles entassés (!!! ici l'on a une suite d'accusations sans fondement, balancées à la volée) dans des hôpitaux de fortune. Bref, le cortège des malheurs d'une guerre faite à une population civile démunie (très intéressent : ici l'auteur emploie le mot de guerre puis termine en parlant d'une population civile démunie - la population civile démunie ne veut pas dire non armée, le mot guerre ne peut pas vouloir dire soldats contre civils : guerre = soldats contre soldats). Mais celui aussi des actes de courage quotidiens d'un peuple qui refuse de se soumettre (par quel moyen ? Actes de terrorisme ?).

Cependant, ce face-à-face est de moins en moins un affrontement syro-syrien. Le conflit s'internationalise, de la pire façon qui soit. Issu de la minorité alaouite – une secte (ah bon ? - le Vatican de l'Islam chiite est l'iran ; pourquoi donc l'Iran aiderait une secte dissidente ?) dissidente de l'islam chiite –, le régime reçoit le soutien actif de l'Iran (des soldats ? des armes ? Les deux pays n'ont pas de frontière commune). Il a aussi l'appui de l'autre allié de Téhéran dans la région, le Hezbollah libanais, une formation chiite extrémiste (extremiste n'est pas un terme objectif) et l'une des composantes du gouvernement de Beyrouth.

Forte de 23millions d'habitants, la population syrienne appartient à 70 % à la branche majoritaire de l'islam, le sunnisme. C'est de ses rangs, mais sans exclure les autres minorités syriennes, qu'est partie la rébellion (ici l'on emploie le terme de rébélion, terme à opposer population civile et manifestations pacifiques). Tout naturellement, de la Turquie aux pays du Golfe, le monde sunnite lui accorde sa sympathie et son soutien politique, voire financier.

Les tribus sunnites d'Irak se mobilisent pour fournir des armes aux insurgés (les insurgés sont donc armés - imaginons que l'espagne fournisse des armes à toute la population française en désaccord avec le gouvernement ...). Ayman Zawahiri, chef d'Al-Qaida, profite du chaos pour appeler au djihad contre le régime syrien. La Turquie héberge des éléments de l'Armée syrienne libre (ASL) (notons ici l'usage de beaux mots ... et ça change tout, donner un nom à un élément abstrait le rend crédible, un beau nom le rend sympathique). Traversé d'autant de lignes de fracture que la Syrie, le Liban connaît ses premiers affrontements communautaires importés en "copier-coller" de chez son grand voisin.

Depuis le début du drame syrien, il y a un an, la Russie et la Chine, au lieu de faire pression sur Bachar Al-Assad, lui ont apporté un soutien diplomatique sans faille. Elles l'ont fait au nom du refus de l'internationalisation du conflit. Moscou et Pékin ont saboté (subjectif) les initiatives de la Ligue arabe, qu'appuyaient l'Europe et les Etats-Unis.(soutenir les rebelles n'envenime-t-il pas autant les choses que de soutenir le président en exercice ?)

L'obstruction russo-chinoise a empêché ce qui eût été la meilleure façon d'internationaliser le conflit : obliger Bachar Al-Assad à accepter une transition ordonnée et son départ du pouvoir. Au lieu de quoi, Moscou et Pékin ont favorisé ce qu'ils prétendent vouloir éviter : une internationalisation sauvage du conflit, qui fait de la Syrie, comme hier du Liban, le champ clos des rivalités qui traversent le Proche-Orient. Article paru dans l'édition du 18.02.12

 

Source : http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/02/17/en-syrie-les-debuts-d-une-guerre-regionale_1644839_3218.html?google_editors_picks=true

 

Conclusion : l'article est tellement grossier, qu'on en viendrait presque à se poser des questions ...

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14 février 2012

Critique article soldes d'hiver

Les Parisiens ont boudé les soldes d'hiver

Comme le résume l'étude de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris, l'achat besoin s'est substitué à l'achat coup de cœur.

Le froid a permis néanmoins de relancer l'activité et d'écouler les grosses pièces.

Cette année, tout n'a pas disparu. C'est tellement vrai que certains commerçants, à l'instar d'une grande enseigne de prêt-à-porter bon chic bon genre rue de Passy (XVIe), ont décidé de prolonger la période de rabais afin de pouvoir écouler leur stock.

Même si les soldes s'achèvent officiellement mardi soir, on sait d'ores et déjà que l'hiver 2012 ne restera pas dans les annales. D'après une enquête menée par la Chambre de commerce et d'industrie de Paris auprès de 300 commerçants (est-ce représentatif ? les commerces choisis sont-t-ils représentatifs du marché parisien ?), le bilan s'annonce finalement assez mitigé. Ainsi, 84% d'entre eux jugent que le panier moyen est stable ou en baisse par rapport à l'an dernier. «Habituellement, je me permets des petits extras durant les soldes, mais là, j'ai surtout (surtout : donc pas que) dépensé utile», reconnaît Natacha, 43 ans et mère de deux adolescents (un exemple, peut être fictif d'ailleurs représente ici l'ensemble des clients parisiens). Comme le résume l'étude, l'achat besoin s'est substitué à l'achat coup de cœur.

Au ban des accusés, la crise économique, le climat général anxiogène bien sûr, mais également les températures clémentes. «On est très dépendants des conditions climatiques, constate Bertrand Morvan, président de la Fédération nationale de l'habillement (FNH). Si on avait eu le froid dès le début, ça aurait été bien.» C'est en effet lors de la première quinzaine des soldes que s'effectue généralement le gros des ventes. Or, le mercure étant au plus haut, les recettes des commerçants parisiens se sont retrouvées au plus bas.

64 % d'optimistes (donc la majorité à presque 2/3)

Mais l'arrivée du froid leur a néanmoins redonné le moral. «Les températures glaciales ont boosté les achats», s'est réjoui l'un deux. «La troisième semaine, les ventes de textile et d'habillement ont été relancées, particulièrement les grosses pièces, qui avaient jusque-là du mal à s'écouler», confirme la CCIP (pas de bilan chiffré, une période moins bonne que d'habitude suivie d'une période meilleur, que faut-il en conclure ?). Doudounes, parkas et manteaux chauds ont donc finalement trouvé preneurs, notamment dans les grands magasins, qui tirent leur épingle du jeu, «sous l'effet tout de même d'une politique de rabais élevés sur des produits de grandes marques», remarque l'enquête.

Quoi qu'il en soit, les commerçants, ont été dans l'ensemble rassurés de «pouvoir maintenir un niveau d'activité à peu près équivalent (que veut dire à peut près équivalent ? est-ce équivalent ? inférieur ? ou supérieur ?) à celui de l'an dernier» (donc tout va bien finalement, dans un mauvais contexte l'éctivité se maintient). Près de 57% se sont ainsi déclarés satisfaits ou très satisfaits de leur chiffre d'affaires (pourquoi alors intituler l'article : "les parisiens ont boudé les soldes d'hiver" ? Car dans notre cas les ventes sont équivalentes à l'année dernière, la majorité des commerçants satisfaits ou très satisfaits). Mieux: 64% restent optimistes pour la prochaine saison. Qui a dit que les commerçants parisiens n'étaient jamais contents?

 

Aucun chiffre de ventes, de chiffre d'affaires ... Aucun historique et aucune comparaison sur les 3 dernières années par exemple.

Source : http://www.lefigaro.fr/conso/2012/02/13/05007-20120213ARTFIG00450-les-parisiens-ont-boude-les-soldes-d-hiver.php

 

Nous avons ici l'exemple parfait d'un article au titre aguicheur, dont le contenu est absolument vide de substance, qui peur être ressorti toutes les années à la fin des soldes ...

14 février 2012

Analyse article carburant

Faire le plein de carburant coûte de plus en plus cher (ici l'on annonce que l'on sait déjà ce que l'on veut démontrer tout au long de l'article), surtout si l'on roule au super sans plomb 95 ou 98. Les prix de l'essence ont, en effet, atteint un record annuel vendredi. Le prix du litre d'essence reste cependant inférieur à celui enregistré en 2008 (cela coûte donc de plus en plus cher, mais moins cher que par le passé ...).

Selon les données publiées par le ministère du Développement durable, le prix moyen d'un litre de super sans plomb 95 a grimpé à 1,5787 euro, tandis que le 98 s'est élevé à 1,6184 euro. Ces deux prix dépassent les deux records établis la semaine précédente (1,5640€/l et 1,6022 €/l), d'après les chiffres de la Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC).

De son côté, le gazole a poursuivi sa remontée, passant à 1,4180 euro le litre, mais il reste en-dessous de son record de l'année (1,4240 euro le 13 janvier). (donc toujours la même problématique, l'article commence par dire que le carburant coûte de plus en plus cher, puis en lisant on s'apperçoit qu'il est moins cher que par le passé)

Depuis fin 2011, les prix des carburants caracolent de record en record en France (qu'est-ce que fin 2011 ? octobre. novembre ? décembre ? - de record en record, oui mais sur 2 mois ?), en raison notamment des tensions en Iran (ce ne sont pas des tensions en Iran, mais la France et l'UE qui ont décidé de ne plus acheter de petrol à l'Iran) et au Nigéria (cela empêche-t-il les exportations ?) qui maintiennent les cours du pétrole à des niveaux très élevés (si l'on regarde une courbe historique, en dollar constant, on peut constater que le pétrole à été plus cher qu'actuellement seulement (mais quand même) 3 fois par le passé), et de l'affaiblissement de l'euro face au dollar, monnaie de référence pour le brut. Seulement, si l'on analyse plus profondément la question : 1) le prix de l'essence et gasoil raffiné à été pratiquement stable depuis 1970, 2) que les voitures consomment moins et 3) le PIB a augmenté

Le prix au kilomètre à donc baissé ... Le temps de travail salarié à effectuer pour payer le carburant d'un déplacement quelconque à diminué.

Les ventes de gazole en France représentent 80% des ventes de carburants, 15% du marché est occupé par le super sans plomb 95, le 98 ne réprésentant que 5% des achats.

 

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/14/1284363-carburants-nouveaux-records-a-la-pompe.html

 

Conclusion : nous avons ici l'exemple d'un article qui insinue le contraire de la réalité, avec des erreurs de raisonnement.

 

 

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