Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Analyse et critique de textes, articles ou photos d information
17 février 2012

Article guerre civile Syrie

En Syrie, les débuts d'une guerre régionale ?

Difficile de ne pas dresser ce sinistre constat : en Syrie, le scénario du pire s'installe – peut-être pour longtemps. Ce n'est pas seulement l'accumulation des atrocités que vit une population insurgée (le terme population insurgée est intéressent, car il se situe entre le manifestant pacifique et le rebelle armé) à la merci d'un régime (à noter l'utilisation du mot régime à la place de gouvernement - absence d'objectivité de l'auteur) de tueurs en série (comme sérial killer ?). Le photographe Mani et l'écrivain Jonathan Littell terminent aujourd'hui dans nos colonnes le récit de ce qu'ils ont vu et vécu à Homs. Dans la troisième ville du pays, assiégée depuis plusieurs semaines (plusieurs semaines, terme vague), la tragédie est quotidienne : les tirs aveugles des chars postés à la périphérie ; ceux des snipers, qui tuent pour terroriser (dans quel but ?) ; les enlèvements (combien ? dans quel but ?), la torture (combien ? dans quel but ?), les soins qui manquent ; les blessés par balles entassés (!!! ici l'on a une suite d'accusations sans fondement, balancées à la volée) dans des hôpitaux de fortune. Bref, le cortège des malheurs d'une guerre faite à une population civile démunie (très intéressent : ici l'auteur emploie le mot de guerre puis termine en parlant d'une population civile démunie - la population civile démunie ne veut pas dire non armée, le mot guerre ne peut pas vouloir dire soldats contre civils : guerre = soldats contre soldats). Mais celui aussi des actes de courage quotidiens d'un peuple qui refuse de se soumettre (par quel moyen ? Actes de terrorisme ?).

Cependant, ce face-à-face est de moins en moins un affrontement syro-syrien. Le conflit s'internationalise, de la pire façon qui soit. Issu de la minorité alaouite – une secte (ah bon ? - le Vatican de l'Islam chiite est l'iran ; pourquoi donc l'Iran aiderait une secte dissidente ?) dissidente de l'islam chiite –, le régime reçoit le soutien actif de l'Iran (des soldats ? des armes ? Les deux pays n'ont pas de frontière commune). Il a aussi l'appui de l'autre allié de Téhéran dans la région, le Hezbollah libanais, une formation chiite extrémiste (extremiste n'est pas un terme objectif) et l'une des composantes du gouvernement de Beyrouth.

Forte de 23millions d'habitants, la population syrienne appartient à 70 % à la branche majoritaire de l'islam, le sunnisme. C'est de ses rangs, mais sans exclure les autres minorités syriennes, qu'est partie la rébellion (ici l'on emploie le terme de rébélion, terme à opposer population civile et manifestations pacifiques). Tout naturellement, de la Turquie aux pays du Golfe, le monde sunnite lui accorde sa sympathie et son soutien politique, voire financier.

Les tribus sunnites d'Irak se mobilisent pour fournir des armes aux insurgés (les insurgés sont donc armés - imaginons que l'espagne fournisse des armes à toute la population française en désaccord avec le gouvernement ...). Ayman Zawahiri, chef d'Al-Qaida, profite du chaos pour appeler au djihad contre le régime syrien. La Turquie héberge des éléments de l'Armée syrienne libre (ASL) (notons ici l'usage de beaux mots ... et ça change tout, donner un nom à un élément abstrait le rend crédible, un beau nom le rend sympathique). Traversé d'autant de lignes de fracture que la Syrie, le Liban connaît ses premiers affrontements communautaires importés en "copier-coller" de chez son grand voisin.

Depuis le début du drame syrien, il y a un an, la Russie et la Chine, au lieu de faire pression sur Bachar Al-Assad, lui ont apporté un soutien diplomatique sans faille. Elles l'ont fait au nom du refus de l'internationalisation du conflit. Moscou et Pékin ont saboté (subjectif) les initiatives de la Ligue arabe, qu'appuyaient l'Europe et les Etats-Unis.(soutenir les rebelles n'envenime-t-il pas autant les choses que de soutenir le président en exercice ?)

L'obstruction russo-chinoise a empêché ce qui eût été la meilleure façon d'internationaliser le conflit : obliger Bachar Al-Assad à accepter une transition ordonnée et son départ du pouvoir. Au lieu de quoi, Moscou et Pékin ont favorisé ce qu'ils prétendent vouloir éviter : une internationalisation sauvage du conflit, qui fait de la Syrie, comme hier du Liban, le champ clos des rivalités qui traversent le Proche-Orient. Article paru dans l'édition du 18.02.12

 

Source : http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/02/17/en-syrie-les-debuts-d-une-guerre-regionale_1644839_3218.html?google_editors_picks=true

 

Conclusion : l'article est tellement grossier, qu'on en viendrait presque à se poser des questions ...

Publicité
Publicité
Commentaires
Analyse et critique de textes, articles ou photos d information
  • Je souhaite vous aider à analyser, à voir ce qu'il y a entre les lignes de divers documents et articles trouvés sur l'internet. N'hésitez pas à m'envoyer un article ainsi que sa source, et je le traiterai.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité